La Wallonie va accueillir d’ici la fin de l’année 2023 une trentaine de nouveaux radars tronçons. Confirmées par le cabinet de Valérie De Bue, la ministre wallonne en charge de la Sécurité routière, ces installations font suite au Plan Radars. Retour sur le fonctionnement et la mise en œuvre de ces nouveaux dispositifs.
33 nouveaux radars tronçons prévus sur les routes wallonnes en 2023
C’est désormais officiel. Les routes de Wallonie accueilleront prochainement de nouveaux radars tronçons. 33 radars précisément seront en effet installés d’ici fin 2023 dans la région wallonne pour contrôler la circulation routière et sanctionner les excès de vitesse.
Ces dispositifs routiers viennent compléter les 29 autres radars tronçons déjà présents en Wallonie, installés principalement sur les autoroutes de la région. Après cette opération, les routes wallonnes comporteront 62 radars tronçons au total.
Quelles sont les routes de Wallonie concernées par ces nouveaux radars ?
Jusqu’à présent, les radars tronçons présents en Wallonie n’étaient pas véritablement gérés par la région : principalement situés sur les autoroutes, ces dispositifs sont sous le contrôle de la Police fédérale. La donne va changer avec ces 33 nouveaux radars puisque ces derniers seront installés sur les routes « nationales » du territoire. Cette localisation les place en effet directement sous la responsabilité de la région en ce qui concerne leur installation et leur homologation.
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Comment fonctionnent les radars tronçons ?
L’utilisation de radars tronçons n’est pas quelque chose de nouveau en Wallonie : des premiers tests ont été réalisés avec ces dispositifs dès 2009 dans l’agglomération liégeoise. Depuis, les radars de ce type se sont multipliés, et leur fonctionnement semble avoir fait ses preuves aux yeux du gouvernement.
Principe de fonctionnement d’un radar tronçon
Les radars tronçons sont équipés de caméras vidéo et comprennent deux bornes de contrôle :
- une borne est située à l’entrée du segment routier concerné par l’installation ;
- une autre borne est placée à la sortie du tronçon.
La première borne est chargée de récolter plusieurs données sur les véhicules qui circulent sur le tronçon. Elle enregistre notamment la plaque d’immatriculation du véhicule, ainsi que la date et l’heure de son passage. La seconde borne, quant à elle, recueille les mêmes données lorsque le véhicule sort du tronçon.
L’ordinateur du système peut alors mettre en relation les données récoltées pour calculer la vitesse moyenne de circulation de l’usager sur le segment routier. Si cette vitesse est supérieure à la limitation de vitesse imposée, le conducteur est verbalisé.
Des radars automatiques présentant un important coût d’achat et d’entretien
Malgré l’installation de 33 nouveaux dispositifs, les radars tronçons sont encore relativement peu utilisés en Wallonie par rapport aux autres catégories de radars. A titre de comparaison, la région compte actuellement 510 radars fixes, et va en accueillir une centaine d’autres cette année. Parmi les facteurs pouvant représenter un frein à leur progression, on retrouve en premier lieu des coûts de financement et des frais d’entretien particulièrement importants.
Concernant l’efficacité des dispositifs, l’installations de nouveaux radars laisse penser que les autorités en sont plutôt satisfaites – et cela malgré des réserves émises par d’autres autres pays européens quant aux résultats des radars tronçons sur la sécurité routière.